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Ahès l'enchanteresseJe suis Ahès l'enchanteresse et je serai votre guide tout au long de votre visite.
Mais avant de vous faire rencontrer tout le monde, la politesse m'impose de me présenter: mon père le roi Conan Mériadec, un des premiers rois bretons me chérissait tellement qu'il avait tout le temps peur qu'il m'arrive quelque chose.
L’année de mes quinze ans, je parviens à m’échapper et me promène dans la ville que mon père a fait construire pour moi : Carhaix (qui vient de Ker-Ahes ou foyer d’Ahès en breton).
Découvrant le monde, tout m’émerveillait jusqu’à ce qu’un oiseau tombe mort à mes pieds. Je ne savais pas ce qu’était la mort. Les gardes de mon père me retrouve et me ramènent au palais. Lorsque je demande à mes serviteurs ce qu’était la Mort et qu’ils me révèlent que tout le monde meurt un jour ou l’autre sans possibilité d’y échapper, je tombe en mélancolie (vous, vous diriez que je fais une dépression).
Mon père fait venir tous les médecins de son royaume pour tenter de me redonner la joie de vivre. Comme ils se déclarent impuissants, il fait venir tous les magiciens. Ces derniers lui avouent qu'ils ne savent pas non plus comment guérir la mélancolie. Toutefois, comme la guérison ne peut venir que de moi-même, ils proposent à mon père de m'initier chacun à leur magie. J'accepte et devient ainsi celle qui connaît tous les secrets de tous les magiciens de Bretagne, ce qui fait de moi l'enchanteresse la plus puissante. Je m'emploie à améliorer le quotidien de mes sujets en construisant des routes pavées ou de gigantesques murailles en l'espace d'une seule nuit. Le temps passe et sachant mon heure toute proche, j'ensorcèle un poirier dans la cour de mon château afin que quiconque y monte pour cueillir un fruit s'y retrouve bloqué à moins que je ne lui donne la permission de redescendre.
Lorsque l'Ankou vient me chercher pour m'emmener, je lui demande comme dernière volonté, d'aller me cueillir une poire dans mon poirier préféré. L'Ankou accepte et se retrouve piégé dans l'arbre.
Je lui révèle mon stratagème et propose de le libérer en échange de l'immortalité. L'Ankou refuse. Pour lui, je suis née mortelle, je devrai donc mourir. Toutefois, reconnaissant sa prise au piège, il me propose de ne venir me chercher que lorsque je l'appellerai.
J'accepte et comme vous pouvez le constater, je ne l'ai toujours pas appelé.

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