Bisclavret



Le loup-garou Une légende traditionnelle dont vous êtes le héros ou l'héroïne.

Prologue :
Vous êtes le baron de Bisclavret. Vous vivez en Bretagne, plus précisément en Cornouaille et l'on dit de vous le plus grand bien jusqu'à la cour du Duc qui vous tient en haute estime car vous êtes valeureux, beau et que vous vous êtes toujours conduit avec dignité. Même les seigneurs voisins de votre domaine vous apprécient.
Il y a toutefois un petit souci : chaque pleine lune vous vous transformez en loup-garou pendant trois jours et allez courir les bois voisins pour ne blesser personne de votre famille ou de votre suite.
Allez au paragraphe 1 qui suit.

Paragraphe 1
Votre femme vous aime profondément, mais le fait que vous disparaissiez pendant trois jours entiers à chaque pleine lune suscite en elle bien des interrogations car nul ne sait ce que vous devenez.
Un jour que vous rentrez chez vous, joyeux et content, elle vous demande :
– Seigneur, mon doux et tendre ami, si j’osais, j’aimerais vous poser une question mais je ne crains rien autant que votre colère.
À ces mots, vous la serrez dans vos bras, l’attirez contre vous et l’embrassez car vous l'aimez beaucoup.
— Dame, dites-vous, posez votre question ! Jamais je ne vous cacherais quelque chose si vous me le demandez et que je connais la réponse.
— Sur ma foi, dit-elle, je suis soulagée ! Seigneur, les jours où vous me quittez, je suis très effrayée. J’ai si mal au coeur, et si peur de vous perdre que si je n’ai vite du réconfort, je risque d’en mourir sous peu. Dites-moi donc où vous allez, où vous êtes et où vous demeurez. J’ai peur que vous n’aimiez une autre femme, si c’est vrai, c’est très mal agir.
Si vous voulez répondre à sa question allez au paragraphe 3
Si vous préférez conserver votre secret allez au paragraphe 5

Paragraphe 2
Malgré vos tentatives pour rester en vie, le sort s'acharne contre vous et votre aventure s'achève ici.

Paragraphe 3
— Dame, dites-vous, au nom de dieu, pitié ! Si je vous le dis , il m’arrivera malheur car vous cesserez de m’aimez et je serais perdu.
Quand votre dame entend votre réponse, elle devient sérieuse et inquisitrice. Plusieurs fois elle vous interroge, elle vous flatte et vous cajole si bien que vous finissez par lui raconter vos aventures, sans rien lui cacher :
– Dame, puisque vous voulez absolument le savoir, je deviens un loup-garou. Je me rends dans cette grande forêt, au plus profond du bois, et j’y vis de proies et de rapines le temps que dure ma transformation afin d'être sûr de ne blesser personne ici.
– Vous devenez loup ? Je ne puis y croire. Que faites-vous de vos vêtements ? Les gardez-vous ?
— Dame, dites-vous, je reste tout nu.
— Dites-moi, au nom de dieu, où sont vos vêtements ?
— Dame, cela je ne vous le dirai pas, car si je les perdais et qu’ils étaient aperçus, je serais loup-garou pour toujours. Je n’aurais plus aucun secours jusqu’à ce qu’ils me soient rendus. C’est pour cela que je ne veux pas qu’on le sache.
— Seigneur, vous répond votre épouse, je vous aime plus que tout au monde. Vous ne devez rien me cacher ni douter de moi sur rien ou alors c’est que vous ne m’aimez pas. Qu’ai-je fait de mal, pour quel péché doutez-vous de moi ? Dites-le moi, vous ferez bien ou ne vous étonnez pas que j'accorde mes faveurs à un autre.
Elle vous tourmente et vous accable tant que vous finissez par tout lui révéler.
— Dame, près de ces bois, près du chemin par lequel je passe, se trouve une vieille chapelle, qui bien des fois, me rend service. Là, sous un buisson, il y a une grosse pierre creuse, toute évidée. Je mets mes vêtements sous le buisson jusqu’à ce que je regagne la maison.
Vous voyez votre femme pâlir.
Ce soir justement, c'est la pleine lune. Vous vous rendez dans la forêt toute proche et cachez vos vêtements à l'endroit habituel. Vous passez la nuit à pourchasser différents gibiers mais lorsque vous revenez là où vous cachiez vos vêtements, ceux-ci ont disparu ! Que faites-vous ?
Si vous voulez aller en forêt pour continuer de chasser allez au paragraphe 7.
Si vous préférez essayer de trouver de l'aide allez au paragraphe 9.
Si vous voulez renifler une piste pour essayer de retrouver qui a pris vos vêtements allez au paragraphe 10.

Paragraphe 4
Revenu à son château, le Duc ordonne à tous les siens de prendre soin de vous par amour pour lui, qu’ils ne vous fassent pas de mal, que vous ne soyez frappé par aucun d’entre eux et que vous soyez bien abreuvé et repus.
Tous les gens de la cour ducale s’occupent de vous bien volontiers. Tous les jours vous allez vous coucher près du duc, entre les chevaliers. Tout le monde vous aime en dépit de votre apparence de loup-garou car vous êtes gentil et bien intentionné et ne faites de mal à personne. Vous devenez l'animal domestique préféré du Duc.
Allez au paragraphe 11.

Paragraphe 5
Ne sachant pas comment votre femme réagirait à la révélation de votre terrible secret, vous préférez le garder pour vous et coupez court à la conversation. Ce soir justement, c'est la pleine lune. Vous vous rendez dans la forêt toute proche et cachez vos vêtements à l'endroit habituel. Vous passez trois nuits à pourchasser différents gibiers puis retournez à votre château comme à votre habitude.
Dans les jours qui suivent, vous remarquez que votre femme est plus distante. Elle vous refuse sa chambre et invite régulièrement un jeune chevalier de vos connaissances. Ce dernier semble la courtiser mais vous avez confiance en elle.
Lors de la pleine lune suivante, vous retournez en forêt mais lorsque vous revenez là où vous cachiez vos vêtements, ceux-ci ont disparu ! Que faites-vous ?
Si vous voulez aller en forêt pour continuer de chasser allez au paragraphe 7.
Si vous préférez essayer de trouver de l'aide allez au paragraphe 9.
Si vous voulez renifler une piste pour essayer de retrouver qui a pris vos vêtements allez au paragraphe 10.

Paragraphe 6
Dès que vous apercevez le Duc de Bretagne, vous courez jusqu’à lui pour implorer sa grâce. Vous saisissez son étrier et lui baisez la jambe et le pied. Le Duc, voyant cela, appelle tous ses compagnons.
– Seigneurs, dit-il, venez voir ce prodige, regardez comment cette bête se prosterne ! Elle a l’intelligence d’un homme, elle implore ma grâce. Chassez-moi tous ces chiens en arrière et prenez garde que personne ne le frappe. Cette bête est dotée de sens et de raison. Dépêchez-vous ! Allons-nous en ! J’accorde ma protection à cette bête. Je ne chasserai pas aujourd’hui.
Le Duc s’en retourne et vous le suivez, vous tenant tout près de lui sans vouloir ni partir ni vous enfuir. Le Duc vous emmène dans son château. Il est très heureux, cela lui plaît de vous avoir à ses côtés car il n’avait jamais rien vu de tel. Il tient beaucoup à vous à cause du prodige auquel il a assisté. Un loup de votre taille qui se montre si docile est chose hors du commun.
Que voulez-vous faire ?
Si vous souhaitez rester comme animal domestique auprès du Duc, allez au paragraphe 4.
Si vous préférez vous enfuir et retourner dans la forêt, allez au paragraphe 8.

Paragraphe 7
Tourmenté par la faim, vous vous élancez sur la piste d'un cerf. Vous le poursuivez sans relâche, désormais bloqué sous votre forme de loup-garou. Vous vous laissez griser par les odeurs de bois, de fougères, d'humus et ne prenez pas garde au soleil qui se lève. La matinée se passe sans que vous n'y fassiez attention.
Derrière vous des cors résonnent et une meute de chiens se rapprochent. Vous entendez désormais distinctement leurs aboiements et la panique vous gagne. De chasseur vous devenez gibier !
Vous tentez de fuir mais la meute parvient à vous acculer dans une clairière au pied d'un gros rocher rejointe bientôt par un équipage richement vêtu parmi lequel vous reconnaissez le Duc de Bretagne. Que voulez-vous faire ?
Si vous souhaitez faire face aux chiens et vendre chèrement votre peau, allez au paragraphe 8.
Si vous souhaitez tenter de demander de l'aide, allez au paragraphe 6.

Paragraphe 8
Sur un signe du Duc, les chiens de sa meute se lancent après vous, excités par les veneurs. Allez au paragraphe 2.

Paragraphe 9
Désorienté par votre mésaventure, vous errez dans la forêt et voyez avec horreur le soleil se lever alors que vous êtes toujours un loup-garou. Vous retournez vers votre château afin d'y trouver de l'aide, mais vous voyant approcher, vos gens prennent peur et les gardes tirent sur vous avec leur arbalète. Vous êtes obligé de retourner dans la forêt.
La panique vous gagne, vous reniflez l'air désespérément et sentez qu'un groupe approche. Ce sont des chasseurs à cheval précédés par une meute de chiens qui, elle aussi, vous a repéré. Elle vous poursuit et parvient à vous piéger dans une clairière au pied d'un gros rocher. Que voulez-vous faire ?
Si vous souhaitez faire face aux chiens et vendre chèrement votre peau, allez au paragraphe 8.
Si vous souhaitez tenter de demander de l'aide, allez au paragraphe 6.

Paragraphe 10
Constatant que vos vêtements ont disparu, vous reniflez l'air et le sol à la recherche d'une piste olfactive que vous ne tardez pas à repérer et qui retourne vers votre château. C'est une odeur que vous connaissez, celle du jeune chevalier que votre épouse a souvent invité dernièrement. C'est sûrement lui qui vous a pris vos vêtements.
La rage envahit votre cerveau et vous vous lancer à sa poursuite. Malheureusement, il a trois nuits d'avance sur vous et le soleil se lève alors que vous êtes encore dans la forêt à renifler sa piste.
Obsédé par votre sort vous n'avez pas entendu qu'une meute de chiens de chasse vous a flairé et s'est lancée à votre poursuite.
Vous étiez limier, vous voilà devenu proie. La meute vous rattrape et vous bloque dans une clairière au pied d'un gros rocher. Que souhaitez-vous faire ?
Si vous souhaitez faire face aux chiens et vendre chèrement votre peau, allez au paragraphe 8.
Si vous souhaitez tenter de demander de l'aide, allez au paragraphe 6.

Paragraphe 11
Vous, le baron de Bisclavret coincé sous votre forme de loup-garou, vous voilà donc devenu l'animal de compagnie du Duc de Bretagne. Il vous affectionne particulièrement ainsi que tous les gens de sa cour car vous vous montrez de caractère égal, gentil et toujours bien intentionné avec tout le monde. Un jour, le Duc invite ses principaux vassaux à sa cour afin d'y donner grande fête.
Votre ex-femme y vient avec son nouveau mari : le jeune chevalier avec lequel elle vous avait trahi.
En les voyant,votre sang ne fait qu'un tour. Vous comprenez ce qui s'est passé et devenez fou de rage. Que voulez-vous faire ?
Si vous attaquez le jeune chevalier, allez au paragraphe 18.
Si vous attaquez votre ex-femme, allez au paragraphe 15.

Paragraphe 12
Vous regardez vos vêtements mais avez trop honte pour les remettre et reprendre forme humaine devant toute la cour du Duc de Bretagne. Un vieux chevalier plus sage que les autres prend la parole :
— Seigneur Duc, dit-il. Je pense que le baron de Bisclavret n’accepterait pour rien au monde de remettre ses vêtements devant vous et de quitter son apparence de bête. Vous ne comprenez pas qu’il est rempli de honte. Faites-le monter dans vos appartements, et les vêtements aussi puis laissez-le un bon moment. S’il redevient homme, nous le verrons bien.
Le Duc en personne vous accompagne jusqu'à sa propre chambre où il vous laisse après avoir fait poser vos vêtements sur son lit. Il s'en va et ferme toutes les portes derrière lui. Un peu plus tard, il revient, accompagné de deux barons.
Lorsqu'ils entrent tous trois dans sa chambre, ils vous trouvent habillé et endormi sur son lit.
Le Duc vous réveille et vous prend dans ses bras. Il vous ramène devant sa cour où il vous rétablit dans vos titre et vous rend votre domaine, bannissant dans l'instant votre ex-femme et son amant.
Vous voilà redevenu baron de Bisclavret. Vous vous mariez avec la fille d'un seigneur voisin et vivez heureux pour le restant de votre existence.

Paragraphe 13
Le Duc, voyant votre attitude, fait saisir le chevalier et le soumet à la torture. À peine le bourreau l'effleure-t-il qu'à cause de la douleur à venir et de la peur, il raconte toute l’histoire : de quelle façon l'ex-femme du baron de Bisclavret l’avait trahi, comment elle lui avait demandé de le suivre dans la forêt et de voler ses vêtements, tout ce qu’elle lui avait confié, où il allait et ce qu’il devenait.
Depuis que ses vêtements lui avaient été dérobés, il n’avait pas reparu dans le pays. Le chevalier termine en déclarant être persuadé que la bête n’était autre que Bisclavret.
Lorsque compte-rendu lui est fait, le Duc fait venir le couple et ordonne à la femme de rapporter les vêtements à Bisclavret qu’elle le veuille ou non. Que souhaitez-vous faire ?
Si vous voulez aller grogner devant le jeune chevalier pour montrer qu'étant le voleur, c'est lui qui doit vous ramener les vêtements, allez au paragraphe 19.
Si vous voulez vous frotter contre les jambes du Duc pour montrer votre accord, allez au paragraphe 16.

Paragraphe 14
Le Duc, voyant votre attitude, fait saisir votre ex-femme et la fait interroger. À peine le bourreau l'effleure-t-elle qu'à cause de la douleur à venir et de la peur, elle raconte toute l’histoire, de quelle façon elle avait trahi son ex-mari le baron de Bisclavret, comment elle avait demandé à son amant, le jeune chevalier, de le suivre dans la forêt et de voler ses vêtements.
Depuis que ses vêtements lui avaient été dérobés, il n’avait pas reparu dans le pays. Elle termine en déclarant être persuadée que la bête n’est autre que son ex-mari, le baron de Bisclavret.
Lorsque compte-rendu lui est fait, le Duc fait venir le couple et ordonne à la femme de rapporter les vêtements à Bisclavret qu’elle le veuille ou non. Que souhaitez-vous faire ?
Si vous voulez aller grogner devant le jeune chevalier pour montrer qu'étant le voleur, c'est lui qui doit vous ramener les vêtements, allez au paragraphe 19.
Si vous voulez vous frotter contre les jambes du Duc pour montrer votre accord, allez au paragraphe 16.

Paragraphe 15
Vous bondissez sur votre ex-femme tandis que son nouveau mari, le jeune chevalier crie de terreur et va se réfugier derrière une colonne en pierre. Vous l'attrapez avec vos crocs et la tirez vers vous. Vous l'auriez sûrement mise en pièces si des serviteurs ne s'étaient pas précipités pour vous séparer. Le Duc menace de vous tuer sur le champ si vous ne vous tenez pas tranquille.
La plupart des gens sont très étonnés car jamais vous n'aviez eu un tel comportement envers quelqu'un. Connaissant votre docilité habituelle, tous les gens du château disent que vous ne faites pas cela sans raison et que cette femme a dû vous faire du tort pour que vouliez à tout prix vous venger.
– Seigneur Duc, dit un vieux chevalier, écoutez-moi. Nous tous, nous avons vu le loup et avons vécu à ses côtés depuis longtemps. Il n’a jamais touché personne ni montré de la cruauté à part envers cette femme. Par la foi que je vous dois, il a sûrement des raisons d'en vouloir à elle et à son mari. C’est l'ex-femme du baron de Bisclavret que vous aimiez tant et qui a disparu depuis longtemps sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Interrogez la donc pour voir si elle n’a rien à avouer afin d'expliquer pourquoi cette bête la hait. Faites le lui dire si elle le sait. Nous avons déjà assisté à bien des prodiges en Bretagne!
Que voulez-vous faire ?
Si vous souhaitez allez vous frotter contre les jambes de celui qui vient de parler pour montrer qu'il a raison, allez au paragraphe 14.
Si vous souhaitez grogner devant le chevalier pour indiquer que c'est lui qui a quelque chose à se reprocher, allez au paragraphe 13.
Si vous voulez attraper un crucifix pour montrer que vous voulez un jugement de Dieu avec le chevalier, allez au paragraphe 17.

Paragraphe 16
Gardant le jeune chevalier en otage, le Duc renvoie votre ex-femme dans son domaine afin qu'elle rapporte les vêtements qu'elle vous avait fait dérober pour que vous restiez bloqué sous votre forme de loup-garou.
Elle revient après une semaine avec un paquet de vieux linges qu'elle assure être vos vêtements.
Allez au paragraphe 12.

Paragraphe 17
Vous bondissez pour décrocher un crucifix du mur et allez le déposer aux pieds du jeune chevalier, indiquant par là que vous souhaitez vous confronter à lui dans le cadre d'un jugement de Dieu, un combat pour laver votre honneur et montrer à tous que le bon droit est de votre côté.
Tous les regards se portent vers le Duc qui donne son accord, puis on se rend dans un pré tout proche où le duel est préparé.
Le jeune chevalier vous lance un regard et un sourire mauvais. Il est armé de pied en cap tandis que vous n'aurez que votre fourrure pour vous protéger.
Certes, les loup-garous ont une force hors du commun, mais la partie est loin d'être gagnée.
Peu vous importe, vous grognez et tirez sur la chaîne qu'on vous a mise autour du cou. Vous êtes submergé par la colère et n'avez qu'une idée en tête : en découdre. Votre rage augmente encore lorsque vous voyez votre ex-femme venir nouer un foulard à vos couleurs autour du bras du jeune chevalier et l'embrasser. Au signal du Duc, on retire votre chaîne. D'un bond prodigieux vous sautez sur le chevalier mais ce dernier a le temps d'interposer son bouclier et de vous blesser à la jambe en y enfonçant le bout de son épée.
Vous ne sentez pas la douleur. Il se précipite sur vous, l'épée haute et prête à frapper.
Vous bloquez son coup en saisissant son poignet. Le chevalier réalise à quel point vous êtes fort et prend peur. Il tente de se dégager en vous frappant avec son bouclier mais vous ne sentez rien. Toujours en lui tenant fermement le poignet, vous vous redressez de toute votre hauteur. Vous lui tordez le bras et l'obligez à s'agenouiller.
D'un coup des griffes de votre main libre, vous faites voler son bouclier en éclats et allez lui trancher la gorge.
– Il suffit ! entendez-vous derrière vous.
Le Duc vient de déclarer la fin du duel. Vous êtes vainqueur. Il fait venir le couple et les menace des pires sévices s'ils n'expliquent pas ce qui s'est passé sous peine de reprise du duel. Le jeune chevalier, aussi blanc qu'un drap à l'idée de devoir vous affronter à nouveau, préfère tout avouer.
Le Duc ordonne alors à la femme de rapporter vos vêtements qu’elle le veuille ou non. Que souhaitez-vous faire ?
Si vous voulez aller grogner devant le jeune chevalier pour montrer qu'étant le voleur, c'est lui qui doit vous ramener les vêtements, allez au paragraphe 19.
Si vous voulez vous frotter contre les jambes du Duc pour montrer votre accord, allez au paragraphe 16.

Paragraphe 18
Vous bondissez sur le jeune chevalier tandis que votre ex-femme crie de terreur. Vous l'attrapez avec vos crocs et le tirez vers vous. Vous l'auriez sûrement mis en pièces si des serviteurs ne s'étaient pas précipités pour vous séparer. Le Duc menace de vous tuer sur le champ si vous ne vous tenez pas tranquille. La plupart des gens sont très étonnés car jamais vous n'aviez eu un tel comportement envers un homme. Connaissant votre docilité habituelle, tous les gens du château disent que vous ne faites pas cela sans raison et que le chevalier a dû vous faire du tort pour que vouliez à tout prix vous venger.
– Seigneur Duc, dit un vieux chevalier, écoutez-moi. Nous tous avons vu le loup et avons vécu à ses côtés depuis longtemps. Il n’a jamais touché personne ni montré de la cruauté à part envers ce chevalier. Par la foi que je vous dois, il a sûrement des raisons d'en vouloir à cette femme et à son mari. C’est l'ex-femme du baron de Bisclavret que vous aimiez tant et qui a disparu depuis longtemps sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Interrogez donc cet homme pour voir s'il n’a rien à avouer afin d'expliquer pourquoi cette bête le hait. Faites le lui dire s'il le sait. Nous avons déjà assisté à bien des prodiges en Bretagne!
Que voulez-vous faire ?
Si vous souhaitez allez vous frotter contre les jambes de celui qui vient de parler pour montrer qu'il a raison, allez au paragraphe 13.
Si vous souhaitez grogner devant la femme pour indiquer que c'est elle qui a quelque chose à se reprocher, allez au paragraphe 14.
Si vous voulez attraper un crucifix pour montrer que vous voulez un jugement de Dieu avec le chevalier, allez au paragraphe 17.

Paragraphe 19
Gardant votre ex-femme en otage, le Duc renvoie son nouveau mari dans son domaine afin qu'il rapporte les vêtements qu'elle vous avait fait dérober pour que vous restiez bloqué sous votre forme de loup-garou.
Le jeune chevalier revient après une semaine avec un paquet de vieux linges qu'il assure être vos vêtements.
Allez au paragraphe 12.


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